La pathologie du pons en pédiatrie : quelles particularités ? - 09/03/17
Résumé |
Objectifs |
Connaître les spécificités en imagerie des principales pathologies du pons chez l’enfant ; savoir apprécier en imagerie les éléments nécessaires à la caractérisation lésionnelle ; illustrer en imagerie les principales atteintes pontiques acquises et congénitales.
Matériel et méthode |
Étude rétrospective entre janvier 2012 et décembre 2015 de 31 dossiers de patients présentant une atteinte protubérantielle explorée par une IRM cérébrale.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 9 ans (de 0 âge à 17 ans) avec une prédominance féminine. On a recensé 4 cas de tumeurs primitives (gliome 2 cas, gliomatose 1 cas, astrocytome pilocytique 1 cas), 5 cas d’extension tumorales (malignes primitives : médulloblastome 2 cas, épendymome 2 cas, malignes secondaires : 1 cas, bénignes : craniopharyngiome 1cas, kyste arachnoïdien 1 cas). Cause infectieuse : 8 cas (ADEM 5 cas, abcès pontique 1 cas, méningite tuberculeuse 1 cas, CMV congénital 1 cas). Pathologie vasculaire : 6 cas (télangiectasie capillaire 1 cas, ischémie aiguë 2 cas, infarctus ancien 3 cas). Origine métabolique : 1 cas (myélinolyse centropontique), OBNI : 1 cas. Pathologie malformative : 2 cas.
Conclusion |
Les anomalies du pons relèvent d’étiologies multiples et diverses. Elles peuvent être malformatives, dégénératives, toxiques et métaboliques, infectieuses et tumorales. L’IRM constitue l’examen de choix pour identifier et caractériser les lésions. Certaines traductions IRM sont spécifiques, c’est le cas notamment de la myélinose centro-pontique. Ailleurs, la démarche diagnostique intègre les données de la clinique, les éléments sémiologiques en imagerie et la présence de lésions associées.
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Vol 44 - N° 2
P. 90 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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